Penser ou Réfléchir : deux fonctionnements mentaux… à ne pas confondre

penser ou reflechir deux fonctionnements mentaux expliques par predom

Dans notre quotidien professionnel, nous utilisons souvent les termes penser et réfléchir comme des synonymes. Pourtant, dans l’approche Prédom, ces deux démarches renvoient à deux manières bien distinctes de mobiliser notre intelligence.

Les comprendre permet de mieux cerner son propre fonctionnement — mais aussi d’ajuster son mode de communication, sa prise de décision ou sa manière de collaborer avec les autres.

Réfléchir : raisonner à partir de l’existant

Réfléchir, dans le sens précis que lui donne Prédom, c’est s’appuyer sur des données concrètes et existantes pour construire un raisonnement logique.

C’est une démarche verticale, structurée, séquentielle. On part du connu pour aller vers une conclusion construite.

🧩 C’est une mécanique mentale :
• Qui s’appuie sur des faits, des chiffres, des observations tangibles
• Qui hiérarchise l’information
• Qui cherche à produire un raisonnement rigoureux, souvent logique-déductif
• Qui vise la prise de décision ancrée dans le présent ou le passé

Exemple professionnel : Un·ou une manager qui évalue les performances d’un collaborateur à partir d’indicateurs chiffrés et de faits documentés mène un travail de réflexion.

Penser : associer pour imaginer

À l’inverse, penser, selon notre approche, fait appel à une démarche plus intuitive et associative, proche de la conceptualisation. C’est un processus horizontal, ouvert, créatif. On part d’éléments parfois éloignés ou disparates pour faire émerger une idée, une vision ou une hypothèse.

💡 Penser, c’est :
• Croiser des expériences, des anecdotes, des signaux faibles
• Mobiliser des éléments sociaux, culturels, émotionnels, symboliques
• Produire une vision ou une idée nouvelle
• Se projeter dans le futur, imaginer des possibles

Exemple professionnel : Un(e) dirigeant(e) qui imagine une nouvelle orientation stratégique en observant des tendances sociales et des signaux faibles du marché pense plus qu’il ne réfléchit.

Pourquoi cette distinction est utile ?

Prédom par du principe que chaque individu possède une inclinaison naturelle : certaines personnes privilégient la réflexion, d’autres la pensée.

Ni l’une ni l’autre n’est meilleure. Elles sont simplement différentes, et adaptées à des contextes variés :

• La réflexion est précieuse pour sécuriser, vérifier, décider avec rigueur.
• La pensée est essentielle pour innover, anticiper, ouvrir de nouvelles pistes.

🔁 Une personne très à l’aise avec la pensée risque de négliger les données concrètes.
🔁 Une personne très réflexive peut manquer d’élan créatif ou de vision.

Connaître cette inclinaison, c’est :

• Mieux comprendre ses réactions et ses blocages
• Choisir les bons moments pour solliciter telle ou telle démarche
• S’entourer de profils complémentaires pour équilibrer ses projets

Une grille de lecture précieuse pour les pros de l’accompagnement

Cette distinction prend tout son sens :

• En coaching, pour aider les clients à identifier leurs schémas de pensée
• En management, pour adapter les styles de communication ou de délégation
• En formation, pour varier les approches pédagogiques
• En RH, pour mieux comprendre les profils et leurs zones de confort

Et vous dans tout ça ?

• Vous sentez-vous plus à l’aise dans la logique structurée de la réflexion ?
• Ou dans la dynamique créative de la pensée ?

Connaître cette préférence, c’est aussi mieux comprendre votre rapport à l’information, au temps, à la décision… et au changement.

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