La rentrée est souvent marquée par de nouveaux projets, des objectifs ambitieux et une pression accrue sur les résultats. Dans ce contexte, certains managers adoptent un style plus exigeant, centré sur l’optimisation, l’efficience et la performance immédiate.
👉 Mais cette approche soulève une question essentielle : le management exigeant est-il une source de performance durable… ou un risque d’épuisement pour les équipes ?
L’exigence : un style managérial clivant
Parmi les nombreuses facettes du comportement managérial, l’exigence est probablement l’une des plus discutées.
- À court terme, les managers exigeants obtiennent souvent de bons résultats. Les objectifs sont clairs, les deadlines respectées, et l’efficacité est au rendez-vous.
- Mais à long terme, les chiffres montrent une réalité plus nuancée : taux d’absentéisme plus élevés, renouvellement accru des équipes, risque de désengagement.
Bref, le management “presse-citron” fonctionne un temps… mais peut finir par coûter cher à l’organisation.
Quand l’exigence devient un moteur
Faut-il alors bannir l’exigence ? Pas forcément. Car, bien utilisée, elle peut devenir une force durable pour les équipes.
La clé se trouve dans deux ingrédients essentiels :
1- L’exemplarité
Un manager exigeant doit être crédible. Il gagne en légitimité lorsqu’il est :
- expert dans son domaine,
- capable de montrer que ce qu’il demande est réalisable,
- engagé personnellement dans l’effort demandé.
👉 Autrement dit : on suit plus facilement quelqu’un qui “montre la voie” que quelqu’un qui “impose d’en haut”.
2- L’écoute du terrain
Exiger ne signifie pas ignorer. Pour que l’exigence reste constructive, le manager doit :
- demander des retours réguliers,
- reconnaître les obstacles rencontrés par ses collaborateurs,
- éviter l’attitude du “je ne veux pas savoir, débrouillez-vous !”.
👉 Cette posture transforme l’exigence en un levier de progression partagée, et non en une contrainte subie.
Les bénéfices d’un management exigeant équilibré
Lorsqu’il est bien dosé, le management exigeant peut produire des effets positifs :
- des équipes plus structurées, qui avancent avec clarté,
- une culture de haute qualité et de rigueur,
- un sentiment de fierté et d’accomplissement pour les collaborateurs qui relèvent le défi.
Il ne s’agit donc pas de choisir entre “exigence” et “bienveillance”, mais de trouver le juste équilibre.
Ce que cela implique pour les RH, coachs et formateurs
- Côté RH : accompagner les managers pour qu’ils développent leur exemplarité et leur écoute.
- Côté coachs/formateurs : aider les managers à identifier leur style naturel, et à ajuster leurs comportements pour en tirer le meilleur.
- Côté entreprises : intégrer cette réflexion dans les processus de développement managérial afin de réduire les risques d’épuisement tout en stimulant la performance.
Conclusion
Le management exigeant peut être un frein… ou un formidable levier de performance.
👉 Tout dépend de la capacité du manager à conjuguer haute exigence, exemplarité et écoute du terrain.
En cette période de rentrée, alors que les objectifs des derniers mois de l’année s’accélèrent, cette question mérite toute notre attention :
Et si l’exigence, bien utilisée, devenait l’un des moteurs les plus puissants de vos équipes ?
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